Fuite vers sa propre vérité, recherche de l'absolu, la lumière nous attire telle des petits moustiques qui veulent comprendre la nuit...
La dualité, ce monde relatif, ne nous permet pas de vivre notre lumière, c'est peut être juste ce que l'on en pense ou ce que l'on ressend, mais cela reste une
vérité relative... Alors, que faire?
Imaginez vous face ou dos à une lumière. Regardez ce qui se passe.
Une ombre apparait! et le filtre, c'est vous, votre corps tout entier, votre matière :-) ça vous éclaire un peu?
Continuons un peu... enlevez maintenant toute notion de 'c'est bien'= lumière, et 'c'est mal'=ombre.
mettons à la place 'lumière=information sans l'histoire', 'ombre=création sans l'histoire'.
Reste juste une 'lumière et une ombre', une mise en relief du filtre qui est Soi.
On continue encore
Cette lumière est absolue à la source. Je ne vais pas la rejoindre, j'accepte qu'elle peu venir à moi, juste un petit rayon relatif* qui ne concerne que moi: ma
vérité, mon univers.
Cette ombre est elle aussi absolue à la source, et je ne vais pas la regarder, je vais la reconnaitre dans ce petit rayon de création qui est le mien. C'est mon
ombre, je la reconnais.
Instant magique: voilà que je comprend.
L'ombre est la lumière à travers mon filtre!
C'est le regard que je porte sur elle qui change tout!
Alors changeons ensemble le regard que nous portons sur nos ombres.
Ce ne sont pas des problèmes, c'est nous. C'est ce que nous pensons et réalisons avec nous.
Première phase: acceptons qui nous sommes.
Je suis en colère, je suis implacable, je suis désordonnée, je suis... toutes ces tensions que nous nous evertuons à combattre, transformons les en "je vous
reconnais, je me reconnais".
Et en faisant celà, nous reconnaissons qui nous sommes, nous pouvons avancer sans fuir, et dans la complétitude et la perfectitude de qui nous sommes ;-)
Je sais, j'invente des mots comme d'hab, mais en ces temps de changement, je trouve qu'on peut se le permettre!
On obtient: la vraie colorité de nos vies, avec les contrastes, les mises en reliefs!** yessssss! enfin!
Et là, toutes vos intentions changent.
Je vais citer une phase, qui n'est pas de moi mais je ne sais plus de qui elle est...
"je demande à l'univers ce qu'il y a de meilleur pour moi en accord avec lui, tout en sachant, en ayant reconnu, qu'il y a une part de moi qui ne le mérite
pas (phrase d'origine), qui ne le veut pas (à ma sauce)".
Qu'on soit d'accord, on ne transforme pas notre univers en monde des bisounours, en paradis, en walahala! non, on crée du coup en conscience de soi, en
synchronisation avec soi. On est conscient de ce que l'on est, on devient synchrone avec ce que l'on crée ;-)
On peut voir nos ombres, en sachant que si elle sont là, c'est qu'il y a une lumière sur moi pas loin, juste là à côté, derrière ou devant. Que cette ombre, c'est le
filtre de la lumière qui la crée, que c'est mon expérience et qui je suis la solution. Et que si je la vois, c'est que j'ai toutes les capacités pour la reconnaitre et la transmutter!
Si je refuse de parler à cette ombre, de la reconnaitre, je me refuse aussi la lumière. Et je ne peux etre et vivre la lumière, qu'à partir du moment où j'ai réalisé
que mes ombres sont elle.
Si je parle à cette ombre, si je la réalise comme étant moi, j'accepte la lumière en moi, j'accepte que je suis la solution, pas la question ;-)
C'est de que j'appelle 'transformer l'ombre en lumière'.
Ensuite? ensuite, c'est tout un programme, c'est la Vie! ;-)
* vous avez déjà essayé de prendre une photo sans ombres? beurkkkk! et sans lumière? re beurkkkk? ;-)
** cf Icare: des ailes en cire, il essaie de rejoindre le soleil. Sauf que ces ailes fondent, et il se perd, il tooooooombe! la même chose, les mêmes ailes, mais il
va moins haut, accepte un petit nuage qui passe par là, et il vooooole!
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Mon expérience ;-)
je fais du blabla un peu, mais c le thème récurant depuis qq semaines, dans beaucoup de ces échanges en scéances.
Nos énergies refoulées reviennent à nous, nous parlent: 'regarde moi, accepte moi, tranforme moi'.
Et nos énergies vitales liées Gaïa, arrivent en force.
Gaïa :-)
Sa douceur, sa joie, son Amour, sa Créativité son infinies.
Elle est la femme, l'amante, la mère, la fille, la Vie dans ce qu'il y a de plus absolue.
Elle est aussi force, de cette force qui fait pousser un arbre, de cette force qui peut aussi détruire un mur à l'aide d'une graine.
Elle nous entoure, nous cajole, nous pousse et nous accompagne.
L'ombre, c'est elle; mais elle n'est pas ce que vous croyez: elle est la vie.
Son message est clair: elle vous aime, elle aime créer et vivre tout cela avec chaque molécules du vivant.
Elle est triste avec vous, elle rit avec vous, elle aime à travers vous.
Elle n'a aucun problème: elle est, ni soumise, ni prostituée à vos désirs, elle sait parce qu'elle se sait reliée au ciel qui peut ainsi la rejoindre dans cette
parabole qu'est le monde vivant d'ici et maintenant.
Les êtres divins sont là, avec elle, elle est vous, vous êtes elle.
Les êtres de la nature, c'est aussi vous. C'est tout ce que vous voyez aussi.
Prenez soin de vous, et vous prendrez soin d'elle.
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Calogero et Grand Corps Malade
L'ombre et la Lumière
Eté 1868, quelque part dans le Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière
Lui il galope vers son sort sans jamais regarder derrière
Est-ce qu'il cherche ou est-ce qu'il fuit, est-il sûr ou incertain
Est-ce qu'il tente de rattapper ou d'échapper à son destin
A quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère
Il se fabrique un empire, il est fait d'ombre ou de lumière
De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
C'est l'hiver en 2008, quelque part à Paris
J'ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l'or, j'accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C'est une course contre la montre ou une course contre la peur
C'est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant
De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
On court à travers les siècles, mais c'est toujours la même chevauchée
As-tu peur que la route s'achève mais cette course est insensée
As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres
De l'ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu'on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
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Arrêter de courrir, accepter de voir notre nature profonde.
Dans ses contrastes et sa beauté.
Et réaliser enfin le vivant.